mercredi 12 avril 2017

ENCORE UNE MORT DE TROP A UVIRA DE SUITE DES COMPLICATIONS D'UN AVORTEMENT CLANDESTIN

Elle s'appelle J, célibataire, mère  de deux enfants orpheline de mère et vivait chez sa grande soeur. Elle s'est retrouvée enceinte de son beau-frère et tante d'interrompre la grossesse clandestinement parce que le même beau-frère vivait déjà avec sa soeur qu'il a aussi rendue grosse. Arrivée dans notre centre à Uvira " Centre Mère-Enfant" dans un tableau de péritonite avec septicémie, la pauvre femme n'a pas pu être sauvée. Combien des morts devons nous encore enregistrer pour que la loi sur les avortements puisse être revue? Beaucoup de cas similaires sont enregistrés dans le milieu reculé, enclavé et inaccessible sans être rapportés. Laisser des milliers des femmes et filles continuer de mourir avec de telles complications est une injustice sociale. Unissons nous pour changer cette loi contraignante sur l'avortement.

NONDHO O. Jess-Alfred
Coordinateur GVP-MASAR/RDC